Freelance et arrêt de travail, comment se protéger ?

Freelance et arrêt de travail : comment se protéger ?

En tant que freelance ou indépendant, un arrêt de travail suite à un accident ou une maladie est souvent synonyme de perte de revenus. Il existe pourtant un contrat d’assurance pour se protéger de ces aléas de la vie : l’assurance prévoyance. Et cela même si, plusieurs études (comme celle de l’Argus de l’Assurance ou du CSA en collaboration avec MetLife) montrent qu’à peine la moitié des indépendants sont couverts contre ce risque.

En quoi consiste un contrat d’assurance prévoyance ?

Une assurance prévoyance permet à l’assuré d’être couvert et accompagné après un problème grave, grâce à une indemnisation financière dont le montant sera décidé en amont par lui et son assureur. Elle couvre notamment :

  • Le décès et la perte d’autonomie grâce à un capital,
  • L’invalidité, et donc l’incapacité permanente à travailler, grâce à des rentes mensuelles,
  • L’incapacité temporaire à travailler, grâce à des indemnités journalières.

Cette assurance prévoit également des garanties d’assistance qui peuvent varier d’un assureur à un autre. Parmi elles, se trouve, par exemple, la garde d’enfants ou d’animaux de compagnie. Mais, on retrouve aussi la livraison de médicaments, la mise à disposition d’une aide ménagère, etc.

Pourquoi souscrire un tel contrat d’assurance ?

Quel que soit le statut juridique d’un freelance, son régime obligatoire (CPAM, SSI…) peut venir l’indemniser dans les situations citées précédemment. Mais ces indemnisations peuvent ne pas être suffisantes pour que l’indépendant puisse maintenir son niveau de vie.

Par exemple, un micro-entrepreneur qui s’est lancé depuis moins d‘un an ou dont le revenu annuel moyen est inférieur à 3 919 € ne sera pas indemnisé en cas d’arrêt de travail temporaire. Au-dessus de ce revenu, il pourra toucher entre 5,37 € et 55,51 € par jour.

Pour les gérants d’EIRL ou d’EURL, considérés comme travailleurs non salariés, les indemnisations pour un arrêt de travail seront un peu plus intéressantes. Les indemnisations journalières, par exemple, sont comprises en 21 € et 55,51 €, quel que soit leur chiffre d’affaires.

Et pour finir, les dirigeants de SAS ou de SASU, assimilés salariés, relèvent de la CPAM. Leur indemnisation sera donc plus avantageuse.

Dans tous les cas, l’indemnisation versée par le régime obligatoire de la personne peut ne pas être suffisante. Car même si un freelance n’a pas spécialement besoin d’un local, etc., il aura toujours des factures ou un loyer à payer. Et c’est à ce moment qu’une assurance prévoyance dédommageant les arrêts de travail temporaires peut se montrer utile.

Quel est le prix d’une assurance prévoyance ?

D’après les différentes études précédemment citées, l’un des freins principaux des indépendants face à cette protection est son prix. Mais il faut savoir que le prix des cotisations d’une assurance prévoyance va varier en fonction de différents éléments comme :

  • Le niveau des garanties et donc le montant des indemnisations,
  • Le profil de l’assuré (fumeur ou non, pratique d’un sport à risque, etc.)
  • L’organisme proposant le contrat.

Les travailleurs non salariés ont d’ailleurs un avantage supplémentaire : ils peuvent bénéficier de la loi Madelin. Ce dispositif permet aux TNS de déduire de leur revenu imposable une partie des cotisations de leur contrat de prévoyance (et même de mutuelle santé, si ce dernier est compatible avec cette loi).

Si vous pensez que vous n’êtes pas assez couvert à ce niveau, vous pouvez donc rechercher un contrat de prévoyance. Si vous avez besoin d’un accompagnement, rapprochez-vous d’un professionnel de l’assurance comme un courtier ou un agent général.

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