Quoi de pire qu’un document dont la mise en page laisse à désirer ? Le contenu de votre texte peut être parfait et intéressant, une mauvaise mise en page peut tout gâcher et empêcher le lecteur d’aller plus loin !
Lors de la lecture, c’est l’hémisphère droit du cerveau qui entre en action en premier, puis le gauche dans un second temps. C’est ainsi, qu’en quelques millisecondes, le lecteur va se faire une idée globale de la qualité du texte.
S’il n’y a aucune mise en page, le lecteur aura une impression de brouillon et ne sera pas enclin à continuer.
Pour une bonne mise en page de documents, suivez ces quatre règles indispensables afin que la lecture de vos écrits devienne irrésistible ! 🔥
Règle n°1 : le titre
Cela semble évident, mais un texte sans titre est moins percutant.
Le titre doit être écrit dans une police de caractère plus grande que le reste du document. Il peut être centré, mais pas obligatoirement.
Contrairement aux idées reçues, un titre écrit EN MAJUSCULES est moins facilement lu qu’en minuscules.
Règle n°2 : l’alignement des paragraphes
En fonction de la longueur du texte, il est nécessaire d’appliquer un style d’alignement différent.
Pour un texte court (moins de 10 lignes), des sous-titres, des éléments en retrait ou des textes faisant partie d’une liste, il faut privilégier l’alignement gauche en drapeau.
Pour un texte long (au moins 10-15 lignes), comme dans un mémoire ou un compte-rendu, l’alignement justifié (aligné à gauche et à droite) est préférable.
Dans l’alignement justifié, les espaces blancs entre les mots sont irréguliers, ce qui rend la lecture plus difficile, car l’œil doit se réajuster à chaque nouvelle ligne.
L’intérêt de bien choisir son style d’alignement en fonction de la longueur du texte, c’est que le cerveau ayant moins besoin de se concentrer sur le déchiffrage, il est plus enclin à comprendre le sens du texte.
Règle n°3 : les espaces blancs
Pour qu’un document soit digeste, les espaces blancs doivent être généreusement présents.
Tout d’abord, les marges du haut, du bas, de gauche et de droite doivent être suffisamment grandes (2 cm au minimum) afin de donner un aspect aéré au texte.
Ceci facilite la lecture d’un document et le rend ainsi plus agréable à lire.
Les espaces blancs doivent également être insérés autour de parties de textes telles que les sous-titres. Mais insérer des espaces blancs entre les paragraphes, facilite aussi la lecture.
Il a par ailleurs été démontré récemment par des chercheurs que les blancs entre les caractères stimulent la lecture chez les dyslexiques.
Règle n°4 : un formatage simple et cohérent
Il est possible d’utiliser plusieurs sortes de polices de caractères dans un document, mais au maximum trois différentes.
La sobriété permet une lecture facilitée. Aussi, il est recommandé de choisir de préférence des polices de caractères serif ou sans-serif et d’éviter les polices de style fantaisie ou script (sauf cas particulier).
Les polices dont la lisibilité est garantie sont : Arial, Times, Calibri et Verdana. Elles matérialisent la ligne de lecture en tenant les mots ensemble et en guidant ainsi mieux l’œil le long de chaque ligne.
L’œil étant attiré par ce qui est différent, la mise en valeur de certains mots peut également permettre de faire ressortir des informations importantes. On utilise généralement deux modes d’enrichissements : le gras et l’italique.
Comme pour tout, il ne faut pas en abuser, au risque de provoquer l’effet inverse de celui recherché : rendre le texte illisible.
Comme l’a dit François Richeaudeau : de la mesure en tout.
Gardez toujours à l’esprit que la finalité d’un texte doit être :
- donner l’envie de lire
- susciter l’intérêt du lecteur
- optimiser la compréhension des informations
- faciliter la mémorisation des idées phares
N’attendez plus pour mettre en pratique ces règles et… à vos claviers !
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